Faust posa vite ses nouveaux effets personnels et s'assit au bureau qui trônait contre un mur de la chambre.
Il prit une feuille de papier à lettre et rédigea rapidement une petite missive.
Madame la Directrice,
Ayant voyagé a plusieurs reprise jusque la salle d’entrainement et en étant revenu bredouille, je vous prierais, s’il vous plait, de demander à un professeur de s’y rendre maintenant ou au moins de m’indiquer les horaires de ses cours.
Cordialement, Faust Johan von Schwarzschloß
Il plia l’enveloppe et âpres mure réflexion, décida de faire couler de la cire. Il y appliqua le cachet des Johan. Interpelant un étudiant, il lui demanda si en échange d’un autre service, celui-ci pourrait le porter à la directrice.
L’étudiant accepta.
Faust rentra alors de nouveaux dans sa chambre et s’habilla de façon a mieux combattre. Faust avait, en effet, créé sa propre tenue de combat. Pratique et souple, elle avait été pensée et réfléchie pendant de nombreuses semaines.
Elle se composais, d’un T-shirt aux manches très serrées et ornées a différents endroits de boucles et de sangles permettant de serrer encore plus ou plus simplement d’y accrocher moultes objets.
Le pantalon était pareil au t-shirt, serré et avec de nombreuses sangles. Au dessus de cette attirail, Faust s’accrocha un harnais spécial, puisque celui-ci s’accrochais a la manière d’un sac a dos : 2 sangles au niveau des épaules et 2 qui les reliait en elles afin que même aux plus folles acrobaties, le harnais reste en place. Le harnais ne présentait en lui rien de spécial, puisque il s’agissait d’une petite plaques qui se situait sur un court segment de la colonne vertébral, juste en dessous des omoplates, de ce court segment sortait une espèce de points mais avec le bout plat.
Faust sortit de son sac le « katana » familial, bien que katana ne soit pas le mot exact. L’épée était droite. Le fourreau comportait un trou et Faust y logea la pointe du harnais. Ainsi son épée était accrochée dans son dos et la seule pointe qui la tenait lui permettait de tourner pour pouvoir sortir l’épée dans n’importe quel sens. Puis Faust mit un long manteau spécialement fendu pour pouvoir passer l’épée. Le manteau avait une coupe tel qu’il cachait tous ce qui pouvait être accroché au boucle sans avoir a le fermé, ni gêner les mouvements de l’utilisateur.
Il sortit alors de sa chambre et se dirigea vers la salle de combat.